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Contrat de travail aidé : Nouveau mécanisme pour l’allocation chômage en Algérie

Un nouveau mécanisme pour l’allocation chômage en algérie sera adopté marquant le retour du contrat de travail aidé, une intiative du ministére du travail, de l’Emploi et de la sécurité Sociale qui vise à faciliter l’insertion professionnelle des chercheurs d’emploi.

Cette initiative représente une avancée significative dans la lutte contre le chômage en offrant des opportunités professionnelles aux demandeurs d’emploi ainsi qu’aux anciens participants du Dispositif d’Aide à l’Insertion Professionnelle. Les offres d’emploi enregistrées par les entreprises privées seront rendues accessibles aux candidats intéressés, dans le but de dynamiser le marché du travail et de favoriser l’employabilité des jeunes. Cette initiative vise également à renforcer la collaboration entre les secteurs public et privé, offrant ainsi aux candidats une occasion unique de contribuer activement à la croissance économique du pays.

Tout savoir sur le contrat de travail aidé

Le Contrat de Travail Aidé (CTA) est un accord contractuel réglementé par la loi n°90-11 du 21 avril 1990 concernant les relations de travail. Son objectif est de favoriser l’embauche durable des jeunes par les entreprises, qu’elles soient du secteur public ou privé. Les jeunes demandeurs d’emploi qui sont engagés dans le cadre du CTA bénéficient d’une rémunération basée sur la grille salariale de leur employeur.

Le contrat de Travail Aidé offre une rémunération conforme à la grille des salaires de l’employeur concerné aux jeunes demandeurs d’emploi engagés dans ce cadre. En effet, pendant une période de trois années, non renouvelable, l’état algérienne apporte son soutien financier au salaire du poste par le biais d’une subvention fixée comme suit :

  • Contrat d’Insertion des Diplômés (CID) : une allocation de 12 000 DA par mois pour les diplômés universitaires et 10 000 DA par mois pour les techniciens supérieurs, en plus de la rémunération de l’employeur.
  • Contrat d’Insertion Professionnelle (CIP) : une allocation de 8000 DA par mois pour les sortants de la formation professionnelle et du système éducatif.
  • Contrat Formation Insertion (CFI) en entreprise : l’état apporte une contribution au salaire du poste de 6000 DA par mois pendant une année non renouvelable.

Les personnes éligibles a ce nouveau mécanisme pour l’allocation chômage en Algérie comprennent :

  • Actuels bénéficiaires de l’allocation chômage inscrit préalablement a Agence nationale de l’emplo (ANEM)
  • Anciens participants du Dispositif d’Aide à l’Insertion Professionnelle
  • Individus demandeurs d’emploi pour la premiére fois , sans expérience post-formation.
  • Jeunes diplômés de l’enseignement supérieur et secondaire,
  • Personnes issues d’instituts de formation professionnelle, faisant leur première demande d’emploi.

Il est recommandé aux chercheurs d’emploi interessés de s’adresser aux annexes locales de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) afin d’obtenir plus de détails sur les modalités et les avantages de ce nouveau mécanisme pour l’allocation chômage en Algérie ou consulter la politique nationale de l’emploi.

Obligations des bénéficiaires de l’allocation chômage en Algérie

Les personnes éligibles au nouveau mécanisme pour l’allocation chômage en Algérie seront dans l’obligation d’honorer certains points essentiels pour bénéficier pleinement des dispositifs d’insertion professionnelle. Tout d’abord, ils devront accomplir la période d’insertion fixée dans leur contrat de travail aidé. De plus, les jeunes diplômés seront tenus d’accepter toute proposition de contrat de travail aidé qui leur est faite, sous peine de perdre leur éligibilité au dispositif. Enfin, les bénéficiaires insérés dans un cadre professionnel devront respecter scrupuleusement le règlement intérieur de l’entreprise qui les accueille.

Il est important de noter que toute rupture injustifiée du contrat d’insertion entraînera la perte des droits au maintien en contrat d’insertion des diplômés ou en contrat d’insertion professionnelle. En cas de rupture justifiée, le bénéficiaire aura la possibilité de prétendre à un nouveau contrat sans souci.

Par ailleurs, la législation stipule que l’employeur a des obligations envers les jeunes intégrés dans ce dispositif. Toutefois, rompre le contrat d’insertion sans motif valable entraîne la perte de l’éligibilité au dispositif. En cas de rupture souhaitée par l’employeur, celui-ci doit informer par écrit le bénéficiaire ainsi que les services compétents de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) au moins 7 jours à l’avance. Les raisons de la résiliation doivent être clairement exposées par écrit, et cette résiliation entraîne la suspension de la rémunération. De plus, l’employeur peut bénéficier d’une subvention mensuelle pendant trois ans pour chaque recrutement en contrat à durée indéterminée (CDI), ainsi que d’une exonération de cotisations pour les actions de formation destinées à ses travailleurs.

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